Tristan De Versaille VS Edmond de Monte Cristo

Symbiotiques

Tristan De Versaille - Guérit rapidement

Edmon de Monte Cristo - Métamorphose de soi et de ce qui l'entoure

hrp: eeeh, question: est-ce que c'est moi qui écrit ce que l'étudiante fait ou c'est quelqu'un d'autre qui le fait? Juste pour être sûr. ^^

//^^ je me poser la meme question //

Tu peux l'inclure si tu veux ou faire seulement un post pour dire que tu fais le combat. A toi de voir ^^

Et est-ce qu'on gagne automatiquement contre l'élève ? Pis c'est quand que tu vas nous dire qui a gagné ?

non vous ne gagnez pas automatiquement, vous avez une chance sur deux comme tous les autres élèves. Il vous reste encore une semaine pour poster au moins dans la première ronde, mais comme c'est justement la première, je vais surement allonger le temps. Je donnerai des nouvelles dans l'annonce.

Tristan fit quelques pas en direction du centre de l'arène. Sincèrement, il n'avait aucune envie d'être en cet endroit pour se battre contre qui que ce soit. Par contre, il ne pouvait nier que l'idée de ne pas assister à ses cours lui plaisait bien. Peu importe, il ne pensait pas livrer corps et âme dans cette bataille. Il avait tout de même une épée à la ceinture en cas de grand revirement de situation.

à suivre...

-Accueillons maintenant dans l'arène Tristan de Versailles et Edmond de Monte Cristo!

Une acclamation générale s'éleva dans la foule, impatiente que le combat débute. De son côté, Tristan songeait au nom de famille de son rival, qui sonnait assez... important. Il vit l'élève s'approcher et ils se dirigèrent tous deux vers le centre de l'arène. Tristan fit un léger signe de tête en guise de salut et attendit, voulant voir à quel adversaire il aurait à faire.

Je chassais négligemment d'un nouvement désintéressé un grain de poussière qui avait eu l'audace de me faire l'affront de se poser sur mon veston qui, en dehors de cet incident, était, comme toujours, impeccable. Comme le disait si bien père, le clef du succès passe par la présentation, aussi bien orale que physique. Ainsi, selon son conseil, je fesais en sorte que le moindre détail de ma personne soit irréprochable. Offrir une bonne image de ma personne aux héritiers et héritières des diverses grandes familles de ce monde améliorait celle des de Monte Cristo et favoriserait mes relations ultérieures entre elles et moi-même lorsque nous aurrons prit les rennes de nos familles respectives. Bien qu'en approchant davantage la gent féminine, les liens que j'ai pu tisser jusqu'à ce jour me permettront de rejoindre un pourcentage infiniment plus élevé des puissants de ma génération car une bonne majorité de ces dames prendront mari au sein d'une autre famille noble, influente ou fortunée. Certes, j'entretiens toutefois une relation cordiale avec mes condisciples masculins, bien évidemment.

Deux coups timides à ma porte me tirèrent soudainement de mes pensées. Je suspendis mon geste (qui consistait à accrocher le centre sur lequel j'avais installé mon veston) et lançait un «oui» interrogatif, par dessus quelques voix qui se bousculaient dans le corridor tout en se chuchottant de se taires les unes les autres.

- Il est l'heure de votre combat, milord Ed. Vous ne voudriez rour de même pas faire attendre le public.

- J'en ai pour une minutes, mesdemoiselles. Je vous rejoins à l'instant.

- Prenez votre temps, vous n'êtes pas en retard.

Je déboutonnai ma chemise, puis la retirai, ainsi que ma cravate. L'uniforme scolaire n'étant pas l'habit le plus pratique pour un affrontement, j'optai plutôt pour une chemise blache ample qui aurait pu appartenir à un dandy d'une autre ère. J'aime bien cette chemise. Elle est légère et confortable sans être encombrante malgré ses manches légèrement bouffantes au bas; juste ce qu'il me fallait. Finalement, je troquai mes chaussures habituelles pour d'éléfantes bottes de cuir noir qui m'arrivaient aux genoux.

Fin prêt, je daignai finalement mettre le pied hors de ma chambre, aussitôt accueillit par quelques dames qui me faisaient l'honneur de m'escorter jusqu'à l'arène. En chemin, on me complimenta sur ma tenue et me souhaita bonne chance pour mon combat.

- Au fait, amorçai-je au bout d'un moment. Qui donc sera mon adversaire? Le savez-vous?

- Tristan de Versailles, m'indiqua-t-on.

- De Versailles, donc... Je vois. C'est bien ce nouvel élève de secondaire 5?

- Oui, c'est lui-même.

De Versailles... Mais voilà un nouveau nom aux intonnations anciennes, françaises. Sans doute serait-il intéressant d'aller chercher des renseignements sur ce jeune homme et sa famille, éventuellement. Le tournois serait une bonne occasion de souhaiter la bienvenue à ce nouvel élève transféré. N'est-il pas courtois de la part du président du conseil des élèves de saluer les nouveaux? Il ne devrait d'ailleurs pas tarder à prévenir les professseurs de secondaire 1 qu'il allait bientôt faire une tournée pour souhaiter la bienvenue à tous ces jeunes visages qui représentaient l'avenir du collège Unmei.

Les filles me laissèrent aux portes de l'anti-chambre où on faisait attendre les participants. En entrant, je remarquai une barre de fer qui pourrait m'être utile, Je la transformai donc en une mince épée, comme celles que portaient dandys etnobles jeunes gens à l'époque, plus pour la frime qu'autre chose, souvent. L'avantage de mon côté: je savais m'en servir, ayant apprit l'escrime depuis mon plus jeune age. Je transformai légèrement ma ceinture pour qu'elle crée un fourreau par lequel accrocher l'arme, histoire de ne pas avoir les mains encombrées. Je m'approchait de l'écran qui diffusait les combats, mais in appella au même moment monsieur de Versailles et moi-même à se rendre dans l'arène, dont je pris le chemin.

Il attendait déjà dans l'arène. Il ne salua d'un mouvement de tête. Ce que les saluts de cette époque manquaient de courtoisie... Je m'inclinai donc en parfait et digne gentleman et me présentai.

- Edmond de Monte Cristo, président du conseil des élèves. Ravi de faire votre connaissance, monsieur de Versailles. Je vous souhaite la bienvenue au collège Unmei et une bonne dernière année de secondaire. J'espère que vous vous plairez au sein de cet établissement.

Je pris une pose digne, attendant une réaction de la part de l'adolescent.

Tristan resta quelque peu surpris de voir autant de manières chez un étudiant. Il devait être une personne haut-placée, comme le laissait croire son nom de famille, pour avoir autant d'éloquence. Tristan se sentit replonger au 19e siècle avec ces paroles et ces courbettes. Il garda un air impassible et le remercia dignement.

-Bien aimable, monsieur. J'ose espérer que vos habiletés en escrime n'ont d'égale que votre parler. Bonne chance à vous, enchaîna-t-il en lui tendant la main pour pouvoir débuter le duel.

À ma brève introduction, de Versaille ne répondit ceci:

- Bien aimable, monsieur. J'ose espérer que vos habiletés en escrime n'ont d'égale que votre parler. Bonne chance à vous.

Sur ces mots, il me tendit sa main, afin de m'inviter à débuter le duel. Je lui adressai un aimable sourire, ravi d'avoir affaire à un gentleman. En effet, ma façon de m'exprimer parait étrange à bien des jeunes, quoiqu'elle soit généralement appréciée par la gent féminine. Les hommes, quant à eux, me trouve parfois démodé ou simplement étrange, mais on ne m'a jamais manqué de respect sur ce point. Cependant, sieur de Versaille est le premier à avoir l'air de véritablement apprécier ma parlure.

- Grand merci à votre gentillesse, sieur de Versailles, lui répondis-je. Je vous souhaite également bonne chance de votre côté.

Je serrai sa main, impressionné par la courtoisie du jeune homme. Si loin de l'attitude de mes condisciples, comme s'il avait vraiment suivit une éducation où il était primordial d'agir ainsi. Une éducation qui ne se donne plus de nos jours. Même moi, mes parents ne m'ont pas enseigné la courtoisie antique dont je fais preuve. J'ai cherché à avoir cette façon d'être.

- Commençons donc, très cher. En garde!

Je dégainai ma lame d'un mouvement ample et fluide et pris position, attendant que mon adversaire fasse de même.

- Désirez-vous régler cela en un 3 de 5, milord, ou autrement?

Gagnant : Tristant de Versaille

Perdant : Edmond de Monte Cristo

Tristan se para pour le début du duel avant de répondre:

- Le gagnant sera le premier à acquérir au moins trois touches, avec une différence de deux points avec son adversaire. Prêt?

Tristan déguaina son épée avec la même agilité et précision que son adversaire. Il songea à la manière dont ils concourraient afin que le combat ne s'éternise pas. Ce Edmond de Monte Cristo avait l'air de savoir se servir d'une épée. Toutefois, ils devaient redoubler de prudence, n'ayant aucune protection ni l'un ni l'autre quoique Tristan ne s'inquiétait pas du tout sur ce point.
Le «Allez!» étant sous-entendu, ils commencèrent à décrire un cercle calmement dans le but de mieux pouvoir anticiper le premier mouvement de l'autre. Tristan s'élança le premier avec une attaque précise qui fut facilement parée par Edmond. Ce-dernier riposta par des coups enchaînés de gauche à droite, obligeant le Français à reculer d'un pas à chaque fois que les épées s'entrechoquaient. Les lames fendaient l'air alors que les coups se faisaient de plus en plus nombreux. La cadence s'accéléra et le duel devint de plus en plus intense, tout en restant civilisé et juste. Une légère ouverture se fit dans la défense du sir de Monte Cristo et Tristan en profita pour marquer le premier point de la joute.

-Touché, fit-il, un léger sourire s'esquissant sur son visage.

Edmond n'en resta pas moins engagé au combat. Au contraire, il reprit l'attaque de plus belle et après maints efforts, réussi à déjouer Tristan et à l'atteindre à son tour. Ainsi se déroula le duel, les épéistes marquant un point presqu'à tour de rôle. Puis, vint un instant où les deux adversaires s'arrêtèrent au même moment, pour reprendre un peu leur souffle.

-D'accord, cette formule ne fonctionne pas, avoua Tristan, voyant bien qu'ils n'accumuleraient jamais deux points de différence. Je propose qu'à partir de cet instant, la première touche déclarera le vainqueur. Prêt?

Et ils s'engagèrent de nouveau, donnant un spectacle encore plus impressionnant que le précédent. Tous deux savaient que le prochain touché serait décisif, ne laissant donc passer aucune erreur. Après un combat acharné rempli de pirouettes et d'attaques de toutes sortes, Tristan avait pu analyser son opposant assez longtemps pour découvrir son point faible. Edmond était rapide et ainsi, il protégeait très bien le haut de son corps, mais à l'épée, une touche sur n'importe quelle partie du corps comptait. Tristan coura vers Edmond, évita de justesse son revers et l'effleura au niveau du mollet. Le professeur siffla l'arrêt du combat juste avant qu'Edmond n'ait pu touché Tristan, n'ayant pas ressenti son dernier assaut. Le président du conseil des élèves ne comprit pas tout de suite pourquoi le duel avait été stopper jusqu'au moment où Tristan lui pointa le bas de son pantalon, au niveau du mollet. Le tissu avait été entaillé, à l'endroit exact où le Français l'avait touché. Ils eurent tous deux un léger sourire et ils se serrèrent la main, épuisés, mais satisfaits.

/hrp: vous pouvez conclure aussi Edmond, si vous le désirez/