Bord du lac

Tara avait chercher pendant plus d'une heure a travers les couloirs, était passer par l'accueil puis par la cafétéria ou on lui avait indiqué la direction que Tristan avait pris.
Elle se dirigea donc vers le lac, la main sur le pommeau de son épée pour ne pas la perdre.
Tristan était allongés dans l'herbe, face au lac, elle ne le voyait que de dos mais elle sourit, il était mignon, même beau...
Tara remarqua le leger frisson qui parcourut son dos, sans doute pensait t'il a de mauvaises chose?
Tara laissa ses pieds effleurer l'herbe, ne la touchant que pour montrer qu'elle ne volait pas mais qu'elle était belle et bien sur le sol, ses gestes était tellement rapide et efficace que presque personne ne l'entendait arrivée.
Elle s'assit prés de Tristan, lui signalant sa présence par deux petit toussement.

-Je voulais te remerciais pour l'épée, elle m'est précieuse.

Ses grand yeux marrons se posèrent sur elle, et pendant un instant elle crut se perdre a l'intèrrieur, elle se resaisi en une seconde.
Puis elle attendit sa réponse, qui vint et la elle se laissa bercer par la douceur de sa voix.

Un instant il était seul et l'autre, il sentit la présence d'une personne à ses côtés qui le sortit de sa torpeur. Il se releva en postion assise et esquissa un léger sourire forcé à Tara en guise de «Mais de rien.» Il continua de contempler le lac distraitement. Cela faisait déjà un petit moment qu'une question hantait son esprit et il en vint à penser que c'était le moment idéal pour la poser à la jeune fille. Il n'était pas très doué pour les conversations et il chercha longuement la façon dont il aborderait le sujet, même si c'était en fait une tâche très simple. Il s'éclaircit la gorge subtilement et se lança.

-Au fait, si cela ne vous paraît pas trop indiscret, pour quelle raison cette épée vous est-elle si précieuse?

-Au fait, si cela ne vous paraît pas trop indiscret, pour quelle raison cette épée vous est-elle si précieuse?

Tara regarda l'horison quelques instant, se perdant dans ses vieux souvenirs, puis elle ouvrit la bouche et laissa ses paroles sortirent d'elle meme, comme un torrent de sentiments.

-Elle apartenait a un homme qui ma recueilli quand je me suis retrouvés seule, cette homme ma protégées pendant quelques temps des gens mal intentionnés, il ma montré la vie sous un autre angle. Un angle de liberté qui guide toujours mes pas.
Il ma appris a me battre, a marchait comme un chat, et tellement d'autre chose..., il s'appelait Peter, et c'est lui qui m'avait suggérer le college Unmei, car il savait que j'étais particulière, son don était de chevaucher la brume.
Il est mort en voulant me protéger d'hommes comme ceux qui nous ont attaqués, aujourd'hui il ne me reste de lui qu'une épée, une épée au milles secrets qu'il ma confié.


Comme si le vent sentait sa tristesse, une légère brise vint jouer dans ses mèches rebelles et se glissa a son oreille.
*Je serais toujours a tes côtés*
Tara esquissa un léger sourire, même la mort ne pouvait retenir son ancien mentor, il vivait toujours dans son coeur.

-Dis moi Tristan, quesque sa fait, de ne pas pouvoir mourrir?

-[...] aujourd'hui il ne me reste de lui qu'une épée, une épée au milles secrets qu'il ma confié.

Tristan écouta attentivement l'histoire de Tara, silencieux. À cette dernière phrase, il prit inconsciement la chaînette en or qu'il portait au cou et se mit à la glisser entre ses doigts distraitement. Il soupira doucement lorsque la jeune femme lui posa la fameuse question, mais il s'attendait à l'entendre un jour ou l'autre. Après tout, il l'avait bien cherché en lui posant lui-même une question délicate. La première réponse qui lui vint à l'esprit fut:

*C'est excitant au début, décevant au milieu et exaspérant à la fin.*

Mais Tara lui avait bien raconter courageusement son récit, alors il décida de faire un effort pour lui répondre en plus d'une phrase. Il prit une grande inspiration et se lança dans son explication quelque peu nébuleuse.

- Au départ, il y a ce sentiment d'invulnérabilité qui vous enivre. Vous êtes prêt à prendre n'importe quel risque ou faire n'importe quelle idiotie. Puis, vous vous lassez puisque le temps passe très lentement et que vous avez déjà accompli toutes les cascades imaginables. Ensuite, les gens vieillisent autour de vous, et au premier décès d'un proche, vous comprenez que tôt ou tard, vous devrez les regarder mourir les uns après les autres. Vous avez beau tout faire pour l'en empêcher, la nature ne fait que suivre son cours.

Sa voix restait placide du début à la fin, son regard impénétrable. Une image de sa douce et tendre Ève apparut dans son esprit. Son regard s'adoucit et il eut un léger sourire. C'est comme s'il ne sentait plus la présence de Tara et qu'il avait oublié pourquoi il racontait tout cela, mais il continua.

-C'est alors que, lorsque vous n'avez plus de but précis qui vous permet de continuer d'avancer, vous rencontrez l'être aimé. Vous ne vivez que pour cette personne. Vous oubliez tout le reste et vous vous persuadez qu'il vaut mieux vivre au jour le jour, profitez de chaque instant que vous avez en sa compagnie.

Tristan se tut et fixa le sol. Il se laissa ensuite tomber sur le dos dans l'herbe, en expirant bruyamment. Tout en contemplant le ciel, il termina:

-C'est lorsque tout semble parfait et que le vide dans votre vie est enfin comblé... que tout s'effondre.

Il se surprit lui-même d'avoir autant parlé. Il le regretta aussitôt et se sentit mal à l'aise. Il n'avait aucune envie que Tara le prenne en pitié. Son seul moyen de défense dans des cas pareils: garder son air froid et le silence.

- Au départ, il y a ce sentiment d'invulnérabilité qui vous enivre. Vous êtes prêt à prendre n'importe quel risque ou faire n'importe quelle idiotie. Puis, vous vous lassez puisque le temps passe très lentement et que vous avez déjà accompli toutes les cascades imaginables. Ensuite, les gens vieillisent autour de vous, et au premier décès d'un proche, vous comprenez que tôt ou tard, vous devrez les regarder mourir les uns après les autres. Vous avez beau tout faire pour l'en empêcher, la nature ne fait que suivre son cours.C'est alors que, lorsque vous n'avez plus de but précis qui vous permet de continuer d'avancer, vous rencontrez l'être aimé. Vous ne vivez que pour cette personne. Vous oubliez tout le reste et vous vous persuadez qu'il vaut mieux vivre au jour le jour, profitez de chaque instant que vous avez en sa compagnie.C'est lorsque tout semble parfait et que le vide dans votre vie est enfin comblé... que tout s'effondre.


Tara aurait bien voulut dire, qu'elle comprenait ce qu'étais que perdre un être chere, mais elle se retint.On a chacun sa propre histoire, chacune est différente et seul Tristan pouvait comprendre la sienne.
Tara l'observa un moment, il ne devait pas aimer la pitié, Tara au contraire l'admirer, a sa place, elle aurait tout fait pour mourrir, et lui garder pourtant son sang froid.
A travers son rideau impénétrable de silence, Tara aperçut de la peine au fond de lui, elle aurait aimer le consoler, mais comment?


-Je suis désolée si je t'ai vexés.

//HRP:: Jolie photos j'adore, et au fait, j'avais aps déja poster?? Je deviens folle::HRP//

-Bah, aucun soucis. Je commence à avoir l'habitude que les gens me posent se genre de question...

Tara planta son arme entre ses jambe et la tourna entre ses doigts, elle s'enfonça dans le sol pourtant dur comme dans une motte de beurre, elle avait des centaines d'années, pourtant le fil de la lame était parfaitement intact, elle était toujours aussi affutés et équilibrés qu'au départ, et dans 5 siècles elle serais toujours comme ça.
Incassable, indestructibles. Son ancien mentor le lui avait prouvé, elle pouvait fendre un crane comme on fend une feuille en deux, il l'avait plongé dans une forge encore chaude, elle était ressorti glaciale.
Tara aurais aimer posséder tout ses secrets, mais il fallait bien plus d'une vie, car a chaque nouveau propriétaire, un nouveau secrets apparaissait. Le sien ne c'était pas encore manifesté, mais un jour son arme lui montrerais d'elle même.
Tara pensa a nouveau a Tristan, s'il savait de quoi cette arme était capable il se couperais sans doute le cœur, mais il ne guérirais sans doute pas de cette blessure.
Tara revint a la conversation, ramenant avec elle son cerveau, Tristan ne serait jamais se secret sauf si elle le lui disait.
Il lui tendit un raisin et elle le porta presque a ses lèvres, en un éclair elle se rendit compte de l'erreur monumentale qu'elle aller faire, elle prit le raisin le fit jouer entre ses doigts, puis le reposa.

-Et votre épaule, ça va?
-Mon épaule est déjà remise, je brule mes plaies comme dans l'ancien temps on stopper le sang au fer rouges. Je vous rend votre raisin, son jus rendrait ma gorge comme du béton et m'empêcherais sans doute de respirer, ce qui m'étoufferais et me tuerais.

Elle se retourna vers Tristan au bout d'un long moment, lui ne pouvait pas mourir et elle risquer sa vie chaque jour. De parfait contraires. Ou de parfaite moitié.

-Je ne peut rien faire comme les autres, ni me laver avec de l'eau, ni même boire ou manger un fruit, je ne gouterais jamais a la douceur de la pluie sur mon visage, je ne pourrait jamais avoir de rapport direct avec l'eau sans souffrir. Même pleurés me rend aveugle parfois...
La douleur est supportable quand elle ne touche pas mes parties vitales, et que l'eau n'est pas en trop grande quantités.

Tara se remit a scruté l'horizon, personnes a part Tristan avait eu la chance d'entendre ça. Tara c'était renfermés sur elle même depuis la mort de ses proches, et depuis personnes n'avait partagé son « secret », il faut dire, Tristan était le seul avec qui elle se sentait bien depuis bien longtemps.

/hrp: merci du compliment! ^^ et non, tu n'avais pas posté avant... p-t que l'envoi du post n'a pas fonctionné.../


Tristan leva le sourcil, perplexe. Il ne pensait pas que si peu pouvait tuer une personne. Tara donnait l'impression d'être une guerrière agile et indestructible, mais en fait, chaque goutte d'eau était un risque pour sa vie. Et lui qui ne courait aucune chance de mourir. Quelle ironie! Il la regarda, les sourcils un peu froncés lorsqu'une pensée lui traversa l'esprit.

-Alors un simple raisin peut vous tuer, mais vous vous donnez la peine de venir jusqu'à un lac pour me remercier de vous avoir rapporter votre arme?

Pourquoi courait-elle un tel risque? Après tout, il ne lui avait rien demander en retour. Tristan songea qu'il y avait quelque chose de plus que l'épée pour que Tara se soit donnée autant de mal pour le retrouver, surtout dans un lieu aussi «dangereux» pour elle.

-Alors un simple raisin peut vous tuer, mais vous vous donnez la peine de venir jusqu'à un lac pour me remercier de vous avoir rapporter votre arme?

Tara se força a ne pas rougir,détournant la tête du regard de Tristan qui la laisser sans défense, elle regarda le lac a nouveau, il pouvait être sa mort, même le ciel s'il changer de nuages trop vite pouvait la tuer, pourtant elle était venu.
Comment expliquer ce que son cœur enflammés ressentait quand Tristan était la?
Comment expliquer le trou dans sa poitrine quand il s'en aller?
Temps de questions et de sentiments qui bouleversait sa vie solitaire habituelle.

-Eh bien... oui, et puis, j'aime bien votre compagnie..

Qu'elle cruche, elle avait vraiment dit ça? Il devait la prendre pour une cinglés maintenant.
Elle regarda le lac comme ci sauter dedans lui éviterais une honte de plus, d'une part c'était vrai, de l'autre elle mourrait...
Elle s'allongea dans l'herbe, regardant le ciel un instant, puis elle ferma les yeux en attendant la réponse de Tristan, essayant de chasser quelques mauvaise pensées de son esprit.

Tara avait remarquer son changement d'humeur, jamais elle ne pourrait remplacer l'amour de son passé.
Au lieu de fondre en larmes comme l'aurais fait n'importe qu'elle fille, Tara soupira, ses yeux devinrent noir comme de la roche, la rendant aveugle par ses deux petite larmes.
Tristan c'étant trop rapprochés du lac ne pouvait la voir, et donc en tatan le sol elle se releva et ramassa son arme.
Elle entendait devant elle le bruit que faisait les ricochés de Tristan, elle se retourna.
Se servant de son épée comme d'une canne blanche elle s'éloigna en silence.
Ses yeux redevinrent normal que quand elle fut trés loin de Tristan.
Elle ne désirait pas l'amour, juste l'amitié, mais a chaque fois on la refusé, pourquoi au juste?
La plupart des gens la refusait a cause de son pouvoir, d'autre par simple envie.
Tara s'approcha d'un arbre et délivra sa haine en y laissant un message brulant encrés au fond de l'écorce.

Rejet répétés
Comme une malédiction
Que je ne supporte plus.

Elle laissa son message et partit, ou?Vers le boisé, seul endroit ou elle se sentait bien et en sécurité, sa lui rappelait beaucoup de souvenirs.
Tara ne fit pas attention aux nuages gris qui arriver de loin, ni au changement de température, indiquateur d'une fine pluie.
Elle s'en ficher, elle souhaiter juste être en paix, elle fit quelques pas sous le covuert des arbres, Tristan toujours en mémoire....


====>>> Le boisé.

Tristan perçut le froissement de l'herbe et en déduisit que Tara quittait l'endroit. Il essaya de se convaincre que cela valait mieux ainsi, mais il ne pouvait se cacher qu'il ressentait quelques remords. Il avait repousser les gens si longtemps qu'il n'était plus habitué de cotoyer autant de gens. Déjà, il avait fait trop de rencontres en une seule journée. Pour commencer, il y avait eu Alenym et Soren, ensuite Marli et Tara... s'en était trop pour lui en si peu de temps. Il se retourna enfin vers l'endroit où il se trouvait un peu plus tôt en compagnie de Tara lorsqu'il fut certain quelle était belle et bien partie. Il en avait assez de cette journée, il ne savait plus trop ce qu'il voulait. Avait-il bien fait de s'inscrire au Collège Unmei? Pourtant, il s'était déjà inscrit à quelques collèges auparavant pour tenter l'expérience et il n'avait jamais eu ce genre de «problème». D'un autre côté, sociabiliser un peu ne lui avait pas fait de mal, au contraire. Cette pensée lui revenait en tête de temps en temps dans son interminable vie et chaque fois que cela se produisait, il pensait instantannément au fait qu'il allait perdre ces personnes qu'il rencontrait un jour ou l'autre. Il n'était plus capable de supporter cela. Il avait trop vécu de perte, il ne voulait pas en vivre une de plus. Il n'avait plus envie d'être ici. Il devait partir plus loin. Il se dirigea donc vers sa seule «porte de sortie».

Écuries

- J'ai... J'ai rien, dit-elle en essayant de se retenir pour rire.

Lorsque son fou rire se dissipa enfin, Marli se releva finalement et jeta un coup d'oeil à la fois rieur et un peu embarasser. L'adolescente s'assoya sur la grosse roche et se mit à regarder le coucher de soleil et le lac. Elle se sentait mieux maintenant.

- Désolée d'être aussi... Enfantine, ce soir. J'ai besoin de m'amuser un peu. Le regard vague, elle ramena ses jambes contre elle et mit son menton sur ses genoux.

Marli tourna la tête en direction de Tristan. Malgré qu'elle soit tout trempée, elle avait le sourire aux lèvres.

- Bien sûr que je te pardonne, pour elle c'était quelque chose d'évident. Elle savait bien que Tristan était plutôt quelqu'un d'enfermer sur lui-même, mais le voir s'amuser vallait la peine que Marli soit toute mouillée. Par contre, il va falloir que tu fasses attention, parce qu'un jour je me vangerais ! Marli avait cette dernière phrase comme la plupart des méchants au cinéma ou dans les émissions de télévision plus pour enfant.